La préparation de l’accord sur le « partenariat global » s’est effectué dans un climat de fortes tensions en Tunisie. Après des manifestations et le décès d’un Tunisien suite à une altercation entre personnes migrantes subsahariennes et Tunisiens à Sfax le 3 juillet, de nombreuses personnes migrantes se retrouvent à la rue, chassées de leurs habitations, tandis que plusieurs centaines d’autres ont subi des expulsions sommaires vers la Libye ou l’Algérie. Malgré cette crise, les discussions se poursuivent entre États membres.

 

Lors du Conseil européen du 29 et 30 juin dernier, un groupe de neuf États européens (la Croatie, l’Espagne, la France, l’Italie, la Grèce, la Slovénie et le Portugal, Chypre et Malte) avaient fait pression pour obtenir un « partenariat euro-méditerranéen »  fondé sur la coopération en matière de migration. Le Maroc, le Nigéria et l’Égypte constituent les « partenaires prioritaires » après que le partenariat avec la Tunisie ait été érigé par la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen comme un modèle à reproduire.

 

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