Une proposition de loi sur l’aide sociale à l’enfance visant à renforcer l’accompagnement des jeunes majeurs vulnérables vers l’autonomie a été déposée en mai par Brigitte Bourguignon, présidente de la commission des affaires sociales.

 

Les collectifs d’anciens enfants placés, avaient largement soutenu la première version, toutefois, un amendement de dernière minute aurait selon eux « vidé de sa substance » la proposition de loi.

 

Cet amendement du gouvernement adopté en première lecture aurait pour conséquence d’exclure de fait du nouveau dispositif un nombre considérable de jeunes, en les empêchant de bénéficier d’une prolongation de leur prise en charge à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) après leurs 18 ans.

 

Plusieurs organisations (Ligue des droits de l’Homme, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France, Fédération Syndicale Unitaire, SNPES-PJJ/FSU, …) dans un communiqué de presse ont appelé les professionnels de la justice, acteurs et actrices du secteur de l’éducation et du social à se réunir pour construire une mobilisation permettant d’obtenir le droit à l’éducation et à la protection de tous les enfants et jeunes majeur-e-s en difficultés.

 

Vous pouvez retrouver sur le site de la Ligue des droits de l’Homme, l’article ainsi que le communiqué de presse réalisé par les organisations ICI