Le défenseur des droits, Jacques Toubon, dénonce les conditions de vie des migrants dans la ville, traqués jour et nuit, sans possibilité de recevoir de l’aide alimentaire. Après la visite de ses services lundi sur place, Jacques Toubon décrit une « volonté [des pouvoirs publics] de ne plus voir de migrants à Calais», donc « plus aucun abri toléré». Il s’indigne de ce que quelque 500 à 600 personnes, sans accès à l’eau excepté celle offerte par les associations, «dorment à même le sol » et se disent « traqués jour et nuit dans plusieurs sous-bois de la ville». « [Ils] ne peuvent plus dormir, se poser ou se reposer et restent sur le qui-vive», et sont «visiblement dans un état d’épuisement physique et mental ». Il réclame «la fin de cette sorte de traque, l’autorisation des distributions de repas, la mise à l’abri des mineurs sur place, la mise en place d’un lieu où les personnes peuvent se reposer, se ressourcer et envisager la suite de leur parcours.»

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